Wall Street: peu de réactions suite aux frappes en Iran
information fournie par Zonebourse 23/06/2025 à 15:16
Une demi-heure avant l'ouverture, les 'futures' sur les principaux indices new-yorkais évoluent tous autour de l'équilibre, annonçant un début de séance plutôt incertain.
Alors que Washington avait déclaré jeudi s'être donné deux semaines pour décider d'un éventuelle implication au Moyen-Orient, Donald Trump a ordonné dimanche une série de frappes contre plusieurs sites nucléaires iraniens.
Le président américain a affirmé que l'opération menée dans la nuit de samedi à dimanche avait infligé des 'dégâts monumentaux' aux installations visées.
Si ces frappes étaient largement anticipées, les investisseurs pourraient se mettre sur la réserve dans l'attente d'informations sur la réplique prévue par Téhéran.
'Parmi ses options possibles, deux scénarii semblent se détacher, la riposte contrôlée comme prélude à la voie diplomatique avec les US ou l'escalade militaire', expliquent les équipes d'Edmond de Rothschild AM.
'La première option, celle d'une riposte calibrée et d'une survie négociée du régime consisterait à voir Téhéran relocaliser les restes de son programme nucléaire, tout en lançant des frappes limitées - par drones ou missiles - contre des cibles américaines régionales, notamment les bases militaires', indique le gestionnaire d'actifs.
'Cette posture permettrait au régime de sauver la face sans risquer une contre-attaque dévastatrice, et potentiellement de rouvrir la voie à des négociations si la riposte ne dépasse pas certains seuils', ajoute EdRAM.
'La seconde option, celle de la stratégie du 'go big' ou confrontation totale verrait dans cette hypothèse Téhéran aller plus loin', poursuivent ses analystes.
'Dans ce scénario, l'Iran pourrait tenter de fermer temporairement le détroit d'Ormuz et/ou multiplier les cyberattaques contre les infrastructures énergétiques du Golfe', poursuit Edmond de Rothschild AM
'Une telle stratégie chercherait à déséquilibrer l'ordre énergétique mondial, faire monter les prix, et mettre sous pression les opinions publiques occidentales', concluent les gérants.
Malgré l'escalade des tensions géopolitiques, les marchés ne semblent pas envisager - pour le moment - le pire des scénarios possibles, comme le montre le repli de 0,2% du baril de brut léger texan (WTI) à moins de 73,7 dollars.
Le contexte pourraient néanmoins inciter les investisseurs américains à prendre quelques bénéfices, capitalisant sur les gains accumulés ces dernières semaines.
Le contexte géopolitique tendu et le climat de volatilité qui en résulte pourraient bien supplanter les événements économiques prévus dans les jours à venir.
Figurent notamment au menu de la semaine la troisième estimation du PIB américain de 1er trimestre (jeudi) puis le déflateur PCE très suivi par la Réserve fédérale pour surveiller l'inflation (vendredi).
A Washington, Jerome Powell, le président de la Fed, se présentera mardi et mercredi devant les parlementaires dans le cadre de son audition semi-annuelle, une semaine après la décision de l'institution de laisser ses taux inchangés pour la quatrième fois consécutive.
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